jeudi 26 avril 2012

[Avant-première] Je te promets

Mardi, nous sommes allées, avec des copines, voir un film en avant-première. Je précise bien en avant-première parce que, à la fin de l'article, j'avais quand même envie de vous parler des avants-premières en Belgique, ça vaut le détour, croyez-moi !

Bref, Rachel McAdams est une actrice que nous adorons, et Channing Tatum nous avait déjà conquises dans Step up 1. Aussi, voir ce film était comme une évidence.




Paige est une jeune artiste et Léo est un musicien qui vient d'ouvrir son propre studio d'enregistrement. Ils sont heureux dans leur vie et semblent fou amoureux l'un de l'autre. Mais un jour d'hiver, un accident va les envoyer tous les deux à l'hopital. Si Léo s'en sort avec quelques égratignures, ce ne sera pas le cas de Paige qui sera plongée dans un coma artificiel. A son réveil, elle semble avoir oublié les 5 dernières années de sa vie. Elle est de nouveau en bons termes avec ses parents, elle se croit encore amoureuse de son ex-fiancé, elle a oublié ses dons artistiques et se demande pourquoi elle n'a jamais fini ses études de droit. Léo, elle n'en garde aucun souvenir. Tous les changements qu'elle a fait semble effacés de sa mémoire. Léo la supplie de retourner avec lui, à leur vie de jeune couple marié. Réticente, elle accepte tout de même, mais abandonnera vite pour aller vivre chez ses parents. Léo, désespéré, tentera l'impossible pour récupérer l'amour de sa femme.




Bon je vous préviens tout de suite, pour ce film, vous allez devoir sortir les mouchoirs. Bah oui, quand tu vois un mec prêt à remuer ciel et terre pendant des années pour récupérer la femme qu'il aime, comment dire... c'est assez émouvant.




Mais je reste tout de même assez mitigée. Avec moi, tout fonctionne au feeling et cette fois-ci je n'en ai pas ressenti à 100%. J'ai aimé le film, du moins je l'ai apprécié mais il me manquait quelque chose. Tu vois, ce petit quelque chose qui fait qu'un film t'a profondément touchée.

Déjà je pense que l'humour est développé de manière assez "bizarre". T'as des petites doses par ci par là, mais pas exploitées de manière convaincainte. Tu souris un peu (et encore, pas tout le monde) alors que tu pourrais clairement éclater de rire si c'était davantage poussé. Et je pense que ça aiderait le film qui en gagnerait en légèreté, parce que j'ai trouvé l'ambiance un peu trop plombante.




Je pense aussi que le défaut principal de ce film, c'est la VF. Je suis une fille très VO, alors en plus quand le doublage est pourri, ça n'arrange pas les choses. Et ici le doublage est pourri. C'est surjoué à certains moments, ce n'est pas assez spontané... Bref, un film en VO ça change vraiment tout, croyez-moi. (et puis en plus t'améliores ton anglais, si ça c'est pas un argument de taille ??)




Bon je ne vais pas trop tirer cette critique en longueur parce que voilà, l'histoire reste magnifique malgré tout. Et en plus, c'est une histoire vraie. Et ça te parle d'espoir à un point que t'es obligé d'y croire. Et puis c'est également une histoire de pardon et de remise en question. Cette fille en est arrivé à changer radicalement de vie. Pourquoi? Et pourquoi sa mémoire a fait l'impasse sur cette période? Je pense que ça touche des points assez profonds, en tout cas personnellement, ça m'a fait réfléchir à pas mal de choses et ça, ce n'est que du positif ! (bah oui quoi j'adore les films qui t'amènent à remettre en question ta vie, tes choix... weird, I know !).

Je pense donc que ce film mérite d'être vu. Il a ses qualités, c'est indéniable. Mais j'en attendais tellement plus qu'au final, j'ai été un peu déçue. Mais après tout, ce n'était peut-être que la version française qui ne m'a pas donné l'étincelle que je désirais tellement. Allez, je le regarde en VO la prochaine fois et je vous dis quoi ;).






Bon ici, c'est la partie où je vous parle de l'avant-première. Donc pour ceux que ça n'intéresse pas, c'est maintenant que je te dis au revoir, que je te fais des bisous et que je te dis à la prochaine (au passage, si tu as vu le film, ton avis m'intéressera grandement, n'hésite donc pas à m'en faire part).

Pour les autres, sachez que les avants-premières en Belgique, c'est vraiment de la grosse blague ! Oui oui, il t'appâte en te parlant de cadeaux, etc. Alors, déjà tu reçois un petit sac en plastique avec des trucs dedans. Devinez un peu ce qu'il y a dedans? Non mais vous n'allez pas le croire. Outre une boîte de tic-tac et une bouteille de Looza (ça ça fait plaisir), figure toi que dans ton sac, tu ne trouveras qu'une tonne de prospectus tous plus inutile les uns que les autres (cure de rajeunissement, tupperware et autres trucs du genre. Vu la moyenne d'âge de 20 ans, j'ai envie de dire que ce fut directement jeté à la poubelle) mais en plus ... (non mais ça vous le croirez jamais) tu reçois (tenez-vous bien. Ca va venir mais c'est tellement hilarant que j'ai quand même envie de garder le suspens) des croquettes pour chien. WTF?? Mais là je me suis bien marrée quand même. Tu vas au cinéma et qu'est-ce qu'on t'offre? des croquettes pour chien. Non mais allez. Les gars ils sont sponsorisés par un magasin de bonbons mais ce qu'il t'offre c'est des croquettes pour chien (oui j'ai du mal à le digérer celui-là). Ah oui, t'as aussi trois petits oeufs dedans. Tu te demandes comment ils se sont retrouvés-là. M'enfin, c'est un détail après les croquettes pour chien.

Niveau animation, c'était le bide total. Pas de musique. Il t'offre un coktail qu'une fille sur quatre seulement a réussi à terminer tellement c'était ... hum bizarre. On te fait patienter le film en te proposant de REGARDER une démo de Zumba. Mais allez les gars, la Zumba ça ne se regarde pas. (déjà pour moi ce qu'on a vu c'était pas de la Zumba mais de l'aérobique donc c'est encore moins regardable). Bref... Vous avez compris, je ne payerai plus jamais pour une avant-première, ça n'en vaut absolument pas la peine !



Bon allez les filles, je vous laisse, l'article se fait long ;).
Je vous fais plein de bisous. Je réponds à vos commentaires demain. Promis/juré.
Bon week-end!

lundi 16 avril 2012

Des films, la larme à l'oeil...

Je suis une fille très émotive. Un film ou un livre qui me transporte dans son univers et qui présente deux ou trois sentiments un peu forts m'aura à 300%. C'est un peu de cette matière qu'un film entre dans mon palmares ou non. Si j'ai ressenti des émotions, c'est bingo.

Les larmes coulent très rapidement lors des instants poignants. J'ai pleuré comme une madeleine à la mort de Dumbledore, lors de cette magnifique manifestation de tristesse des élèves et des enseignants. Titanic, The notebook, 500 days of summer? Roméo et Juliette, Le discours d'un roi, La rafle (à peu près tous les films sur la guerre 40-45 en fait)... et même The Holidays sont des films qui m'ont à chaque fois. Ne parlons même pas de Ma vie pour la tienne, j'ai pleuré d'un bout à l'autre, mais ce film, par contre, je ne le reverrai probablement jamais, trop de tristesse tue la tristesse, j'ai envie de dire.

Bref vous l'aurez compris niveau petite minette, je fais fort !

Alors voilà, j'avais envie de vous parler des deux films que j'ai vu cette semaine et qui m'ont donné cette petite larme à l'oeil.


Hereafter : Deux personnages sont particulièrement émouvants. Tout d'abord, Matt Damon m'a complètement fait craquer. Sa vie, les sentiments qu'il est obligé de contenir, sa solitude... Et puis il y a ce petit Marcus qui vient de perdre son frère. Il a fait fondre mon coeur de guimauve. Ce film, c'est un peu l'histoire de deux âmes solitaires qui se rencontrent. Et au moment de cette rencontre, la tristesse atteint son paroxysme, avant de laisser place à l'espoir. J'ai été vraiment touchée par ce film. Parce qu'on ressent réellement la douleur éprouvée après la mort d'un être proche. Et je pense que ça parlera à tout le monde, parce qu'on espère tous un peu que ces êtres chers soient encore parmi nous. Et puis, le jeu des acteurs... sublime !






Hunger Games : Je n'ai pas voulu faire une critique complète du film ici parce qu'on en a déjà beaucoup parlé sur la blogosphère et partout ailleurs également. Généralement, cette manifestation complètement disproportionnée, ça me bloque un peu si je ne connaissais pas l'oeuvre auparavant. J'avais entendu parler du livre, bien entendu, mais je ne l'avais pas lu, essentiellement par manque de temps. J'ai donc hésité à aller le voir et heureusement ma raison a failli. Je me suis laissée entraîner et quel plaisir ! J'ai ris, j'ai pleuré, j'ai sursauté, j'ai souffert et j'ai crié intérieurement (ou pas). Je suis passée par toutes les sensations et toutes les émotions. J'étais à 100% prises dans l'histoire. Aussi, quand cette petite fille, adorable à souhait, quand cette petite à laquelle tu t'étais attachée meurt, et bien la petite larmichette que tu essayais de contenir ne peut que se libérer. Il y a ce petit parterre fleuri que l'héroïne lui fait comme un dernier hommage, il y a ses larmes et il y a ce symbole qu'elle lance aux spectateurs. Tout était réuni pour faire chavirer mon coeur.



Je suis une petite minette au coeur de guimauve et je m'assume. Et toi?

mercredi 11 avril 2012

Laisse-moi parler, je suis blogueuse !



Je vous ai choisi une image tip-top qui correspond à mon humeur, mais avec un certain brin d'humour quand même (faut pas déconner non plus! comme dirait l'autre).

A la base, l'article que je voulais partager avec vous était tout autre. Mais j'ai passé la journée d'hier a lire les commentaires de cet article et croyez moi, ça vaut son pesant d'or.

Pour les plus fainéants (oui oui je sais, c'est long mais tellement appétissant que je n'ai pas pu m'empêcher de TOUT lire), une gentille blogeuse donne un avis sur un livre qu'elle a reçu sur Masse Critique (en échange d'une critique donc). L'avis n'est pas tout à fait élogieux, mais il ne détruit pas non plus le roman (faut pas déconner bis!). La critique est posée, claire et sans aucune attaque, présentant les faiblesses comme les forces du roman. Et Alice, en plus de la partager sur son blog, offre également aux acheteurs d'Amazon la possibilité de lire son avis.

Alors quand l'auteur de ce roman vient s'insurger sur le blog d'Alice en exigeant qu'elle supprime d'Amazon sa critique, j'ai envie de dire WTF (et je modère mon langage!).

Non mais j'ai cru halluciner (et Alice encore davantage je suppose).

Et ses arguments loin d'être convainquants l'ont grillé auprès d'une assez grande population de lecteurs potentiels. Autant dire qu'il a réussi lui-même à faire sa contre-pub. Je vous encourage à lire ses commentaires, vous verrez à quel point l'homme est hilarant et ses comparaisons sont de haut niveau (comparer la critique d'un livre reçu gratuitement avec une manifestation devant un magasin Vuitton parce qu'on n'aime pas le sac reçu en cadeau, heu... il a dû la chercher très loin).

Bref, mon but n'est pas de couler encore plus la réputation de ce cher monsieur, il l'a très bien fait tout seul.

Mais ça m'a fait réfléchir sur la liberté d'expression des blogueurs.

Selon ce cher auteur, puisque Alice a reçu le cadeau gratuitement, elle ne devrait pas descendre son bouquin (bon encore une fois, la critique d'Alice était loin d'être négative).

Heu... rapport?

J'ai envie de dire que c'est ça le jeu! Et si tu n'aimes pas les règles, bah il faut pas y jouer.

Espérer qu'un produit fasse l'unanimité, c'est un peu présomptueux, non?

J'ai gagné un concours un jour sur My Wardrobe, j'ai eu un problème, je n'ai pas été contente, je l'ai exposé sur mon blog. Après tout, ce n'est pas le rôle d'un blog? Tout ce que l'on fait, c'est exprimer un avis. Nous ne nous prenons pas pour des experts en la matière, nous nous exprimons subjectivement et ça je pense que beaucoup d'entre nous l'ont saisi.

Moi je suis choquée de voir certaines blogueuses qui acceptent d'être payées pour écrire un article élogieux alors que quelques semaines auparavant, elles descendaient la marque/l'auteur/l'e-shop, etc.

Si c'est pour lire des avis complètement surfaits, je m'achète un magazine rempli de publicités, je n'ai pas besoin de passer mes journées sur le net.

Moi j'ai particulièrement aimé quand Coline (je crois?) avait écrit un article plutôt négatif sur une marque, qu'ensuite la marque lui a demandé de supprimer cet article en échange de je ne sais quelle forme de compensation. Bref, Coline a refusé et a proposé une autre alternative (un concours je crois pour que les lectrices se rendent comptent pas elles-mêmes de la marque) tout en expliquant bien à ses lecteurs ce qu'il en était !

Ca c'est une blogueuse intègre et je l'admire complètement.

Entre nous, faire le buzz, ce n'est pas spécialement recevoir QUE des avis positifs. Après tout, comme l'a dit Léon Zitrone (mais c'est devenu presque un adage aujourd'hui) : "Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi!".

Alors oui, je suppose qu'une marque qui ne reçoit que des éloges aura plus de partisans, mais faut rester réaliste, ce n'est pas à notre échelle qu'on va couler une personne/une marque/un produit.

Un blog, c'est quelque chose de personnel, c'est quelque chose de subjectif. Un blog, ça nous permet de nous exprimer, ça nous offre une liberté d'expression qui devrait être incroyable. Si vous ne voulez pas y faire face, si vous ne voulez pas jouer le jeu, ne rentrer pas dans la ronde ! C'est un peu facile de n'accepter que l'éloge. Se remettre en question, ça concerne tout le monde...



lundi 9 avril 2012

Anonymous, un mystère autour de Shakespeare

Qui était Shakespeare? Ou plutôt qui a réellement écrit ces pièces et ces sonnets ?



Cette question, ce n'est pas la première fois qu'on l'entend. Plusieurs hypothèses ont été lancées mais pas une seule preuve ne nous permet d'y trouver une réponse claire.

Pour ma part, Shakespeare est plus un concept, qu'une personne. Ce qui m'émeut, c'est la beauté de ses phrases et la profondeur de ses personnages. L'homme, on l'imagine à travers les écrits. Mais c'est vrai qu'on a toujours envie de savoir quelle vie a eu l'artiste pour rendre compte du monde de manière aussi magnifique.




Anonymous a pris un parti. Le réalisateur, les scénaristes ont opté pour une des hypothèses et nous l'offrent en spectacle.




C'est l'histoire d'un homme de la noblesse qui ne peut publier sous son vrai nom.

C'est l'histoire d'un amour merveilleux mais impossible.

C'est l'histoire d'un triangle amoureux, c'est une histoire de poètes, c'est une histoire de pouvoir et de politique.




Vous savez mon penchant pour les films historiques. Et en voici un, mais avec ses limites.

Vous reconnaîtrez de grands personnages, vous reconnaîtrez une manière de vivre. Mais vous serez également en présence d'une hypothèse. Une hypothèse développée au maximum. Il faut donc prendre ses précautions quand on regarde un film de ce genre. On ne peut pas tout prendre au pied de la lettre, il faut garder son sens critique et se répéter qu'une partie reste historique mais qu'une autre n'est qu'une liberté hypothétique sans aucune preuve (je parle notamment ici de certaines scènes avec Elisabeth 1er. Je reste vague, je ne veux pas trop vous en révéler).




Si je vous conseille ce film? Evidemment, même si certains passages me semblent tirés pas les cheveux, ca reste une fiction. Un film pour divertir mais peut-être aussi pour nous faire réfléchir. Pour voir plus loin et ne pas rester naïf.

Vous aimez l'Angleterre du 16ème siècle? Les manigances de cour? Les complots? Et les fins peu prévisibles? Vous aimez la verve de Shakespeare, ses mots et ses mises en scène? Alors ce film est peut-être fait pour vous.




L'ambiance est particulièrement bien travaillée et j'ai aimé les retours en arrière qui nous permettent de comprendre le personnage principal. Les acteurs semblent se fondre dans la peau de leur personnage et l'intrigue est parfaitement réglée. En réalité, le seul bémol est que je n'ai pas eu la chance de voir le film en anglais.




J'ai également été un peu déçue du succès du film en Belgique. C'est à peine si les gens ont su qu'il existait. Même moi qui l'attendais avec impatience parce que j'en avais entendu parler, je l'ai raté au cinéma. Il a dû rester une semaine ou 2 tout au plus. Quand on sait que tous les jours je passe devant un cinéma et que je regarde les affiches et les trailer, on peut se demander comment j'ai pu passer à côté. Le film a été complètement étouffé et j'ai trouvé ça vraiment dommage. Si vous avez l'occasion de le voir, n'hésitez pas une seule seconde, il comblera vos attentes ! (Et il sort en dvd en mai, ça c'est une bonne nouvelle!)





lundi 2 avril 2012

Le diable s'habille en Prada : comparons !

Vous avez surement déjà toutes vu ce film ou lu ce livre.

Mais avez vous fait les deux?

Quand le livre est sorti, je n'ai pas eu envie de le lire. Ce genre de chick litt ne m'attire pas du tout, il suffit de savoir l'ennui que j'ai ressenti en lisant Les confessions d'une accro au shopping pour le comprendre.

Au contraire, quand le film est sorti, je me suis empressée d'aller le voir. Et aujourd'hui encore, je le regarde au moins deux fois par mois. Ce film est devenu l'un de mes préférés.



Aussi, l'autre jour, quand je suis allée dans un magasin de seconde main et que j'ai vu le livre, je me suis enfin décidée à l'acheter.

Mais parfois, il faut  rester sur ses premières impressions. Le livre, c'est un peu comme Vampire Diaries, je ne sais pas si vous l'avez lu et qu'ensuite vous avez regardé la série, mais si c'est le cas, vous savez que l'adaptation cinématographique est bien supérieure au roman. Pourtant, peu d'adaptations peuvent s'en vanter.

Par où commencer? Tout d'abord, je préfère de loin voir la mode plutôt qu'en lire des descriptions. Les tenues sont tellement magnifiques dans le film qu'il est difficile de ne pas baver dessus.




Ensuite, le film a réussi à ne retenir que les éléments les plus intéressants du bouquin tout en les améliorant. Honnêtement, dans le livre, vous avez un tas d'anecdotes toutes plus inutiles les unes que les autres et tellement moins bien mises en scène que dans le film.





Selon moi, le caractère des personnages est bien plus intéressant dans l'adaptation. Quand on sait que Nigel, dans le roman, n'est absolument pas du tout le même que dans le film et a une place moins importante, on ne peut qu'être déçue. Parce que, avouez-le Nigel, c'est l'ami gay que chacune de nous a envie d'avoir et puis il est tellement touchant que voilà, dans le livre, il nous manque. Emily dans le film est un peu schizo, voire bipolaire. En fait, on ne sait pas trop ce qu'elle est. Son caractère est un peu effacé est très ambigu, très aléatoire, tandis que, dans le film, elle est égale à elle-même du début jusqu'à la fin même si on sent bien cette part d'humanité qu'elle tente de masquer. Et puis Andréa, non mais là je ne sais pas trop par quoi commencer. En gros, je la préfère largement dans le film, parce que cette naïveté complètement débile qui la caractérise au début va progressivement s'estomper au profit d'une force de caractère beaucoup plus intéressante. Et puis, pour tout vous dire, la scène de relooking est géniale !




Que ce soit les personnages, les scènes où les valeurs développées dans le film, tout me paraît bien plus puissant que dans le roman. Même la scène finale à cet attrait, cette profondeur qui est totalement absente dans le livre.




Ainsi, pour résumer, si vous aimez le film et que vous pensez plonger dans le bouquin, abandonnez l'idée, la déception ne pourra qu'être au rendez-vous. Si vous n'avez ni lu le livre, ni vu le film, alors sautez sur le deuxième et oubliez le premier, il ne vous apportera pas grand chose, ni sympathie pour les personnages, ni messages sur les grandes étapes de la vie d'adulte (l'amour, l'amitié, le travail et, au milieu de tout ça, les choix que nous sommes amenés à faire).