mercredi 27 novembre 2013

Une part de ciel de Claudie Gallay

Être attirée par une couverture et une quatrième n'est pas toujours une bonne chose. On peut se tromper facilement, surtout que je n'avais encore rien lu de cet auteur auparavant.
 
 
 
 
Et il est vrai que ce livre et moi avons eu une relation plutôt difficile au début. Cette écriture saccadée me déplaisait au possible, je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire et j'ai même failli abandonner très vite.
 
Mais je pense que ça aurait été une belle erreur. Au-delà de l'histoire de base, celle d'une jeune femme de retour dans son village natal à la demande de son père, côtoyant ces gens qu'elle connaît depuis des années mais qu'elle n'avait plus vus depuis longtemps, j'ai lu une histoire sur la vie. Une histoire de sentiments cachés, qui ne se disent qu'à demi-mots.
 
Et puis, on s'habitue plutôt vite à cette écriture au final parce qu'elle nous rapproche de cette héroïne, au premier abord très froide, mais qui, en réalité, est juste très pudique. Ses petits tocs, ses sentiments inavoués, ses faiblesses provenant de sa jeunesse... sont toutes des petites choses qui rendent cette femme particulièrement fragile et touchante. On apprend à apprécier ses petites manies, on essaye de la comprendre à travers ses souvenirs, on lui pardonne ses erreurs...
 
Alors pourquoi cette histoire raconte la vie? Parce qu'elle pourrait être vraie. Ses personnages aussi. Entrer en relation avec eux, c'est comme entrer en relation avec de véritables personnes, il faut du temps, il faut apprendre à les connaître, à percer leur mystère et une fois la carapace enlevée, on n'a plus envie de les quitter. On aime les rencontrer chaque jour, connaître leur nouvelle préoccupation, parfois futile, parfois plus profonde...

Ne vous attendez pas à un roman dévoilant de grands sentiments, de grandes actions... Ce roman tout en introspection est plutôt d'un réalisme et d'une douceur déconcertants.


Note : 18/20



Il me reste à remercier Priceminister pour cette très belle découverte.

 

mercredi 6 novembre 2013

Tel Aviv suspects : 3,5/5

Au dernier "masse critique" organisé par Babelio, je suis tombée sur ce bouquin qui m'inspirait pas mal de bonnes choses. Pourtant, c'est sur un ton plutôt mitigé que j'ai refermé ce roman.



 
En fait, pour tout vous dire, j'ai espéré, au vu du titre, que l'auteur nous ferait voyager en Israël, pays qui m'est assez cher, puisque j'y vais chaque année. Toutefois, le roman aurait pu s'appeler New York suspects, ou que sais-je encore, que ça n'aurait pas changé grand chose, et c'est ce qui m'a, en réalité, le plus déçue. Rien sur cette culture un peu différente de la nôtre, juste quelques mots disséminés par-ci par-là (et encore, je pense que c'était le même qui revenait à chaque fois) et une rapide incursion en territoires occupés.

Toutefois, dès les premières pages, j'ai été entraînée par l'histoire grâce à une écriture fluide et plaisante qui nous plongeait directement au cœur de l'action : un premier viol dans un quartier calme de Tel Aviv. Une enquête qui piétine, un homme accusé à tort, des erreurs judiciaires... Bref vous avez là le schéma stéréotypé du roman policier, ce qui ne m'a pas franchement dérangée étant donné que c'était assez bien mené. Et puis, arrivée à la fin, j'ai trouvé ça beaucoup trop rapide, et certainement pas suffisamment dans le détail. Je ne crois pas avoir réellement compris le pourquoi du comment.

Concernant l'histoire en parallèle (ne me demandez pas de vous donner les noms des protagonistes, j'en serais incapable, c'était probablement la seule chose nous rapprochant de cette culture dans ce roman), je dois avouer que c'était un peu trop malchance sur malchance (ce que je déteste) pour se finir finalement en une espère de happy end, certes que j'ai quand même apprécié lire, mais sans plus.

Il faut dire qu'il a été plutôt difficile de m'attacher vraiment à l'un ou l'autre personnage. En fait, dans ce roman, nous rencontrons pas mal de gens. Ce qui a été plutôt bien mené, c'est le fait qu'à chaque fois qu'on rencontrait quelqu'un de nouveau, le chapitre suivant lui était consacré, comprenant quelque peu la psychologie du personnage. Mais voilà, moi j'ai besoin de m'attacher à un personnage pour en apprécier les aventures et j'avoue qu'ici j'ai quand même eu du mal, même s'il y a deux "héros" plus importants que les autres qui devraient l'emporter.



En bref, ce ne fut pas le coup de cœur de l'année, mais une histoire assez agréable à lire, avec ses rebondissements et sa galerie de personnages assez intéressants.



Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour cette découverte. 
 

jeudi 24 octobre 2013

La magie de Harry Potter


Il y a quelques semaines, c'est avec beaucoup de nostalgie que j'avais envie de replonger dans les aventures de Harry Potter qui, je m'en rendais compte, m'avait beaucoup manqué.
 
Je pense que beaucoup de fans de la série me comprennent. Il y a tout un tas d'émotions qui sont rattachées à cette saga. Il faut savoir que je fais partie de cette génération qui a réellement grandi avec ce héros. Commencé à l'âge de mes 11 ans, le dernier tome est sorti quand j'en avais 19. Et pendant 8 ans, j'ai suivi avec passion ce monde de magie.



Ainsi, j'ai redécouvert la version écrite et, bien que j'ai également beaucoup apprécié chacun des films (même si aujourd'hui je suis dans l'incapacité de revoir les premiers qui, je trouve, ont plutôt mal vieillis), il est évident que les livres sont un plaisir incomparable. Et c'est avec plein d'émerveillement que je me suis replongée dedans.
 
 
J'ai découvert un certain humour que plus petite, je ne distinguais pas vraiment. J'ai apprécié ce dévoilement progressif d'un monde tout à fait nouveau (oui, pour le moment, je n'ai lu que le premier), tout en se rendant compte qu'on s'attache très vite aux habitudes de ces petits sorciers. Je me suis de nouveau attachée aux trois héros principaux qui, chacun, grâce à leurs différences et leurs traits particuliers, ont quelque chose de particulièrement attachant. Sans vous cacher bien entendu un petit faible dès le début pour Ron, qui a toujours su me faire rire plus que les autres.
 
 
En fait, pour comprendre la magie de Harry Potter, je pense qu'il faut la vivre. De toute façon quand vous rentrez de ce monde, il est difficile d'en sortir. Regardez-moi à 24 ans, me pelotonnant dans mon lit, seule et au calme, pour relire le sourire aux lèvres cette saga fantastique capable des mêmes vertus qu'une madeleine de Proust.





lundi 7 octobre 2013

La scène des souvenirs : 4,5/5

Je reviens vers vous pour une nouvelle chronique et avec un (presque) coup de cœur !
 
Kate Morton ne cesse de m'impressionner. Alors que j'avais déjà lu deux romans d'elle auparavant, je ne savais pas vraiment si elle arriverait encore à m'étonner. A présent, je peux dire avec certitude qu'elle pourrait bien devenir l'un de mes auteurs préférés.


 
 
Et pourtant... le début m'a paru très lent, rythmé par des descriptions ou des anecdotes que je qualifierais quasi d'inintéressants, du moins n'apportant pas grand chose à l'intrigue.
 
Laurie, célèbre comédienne, retourne auprès des siens lorsqu'elle apprend que sa mère est atteinte d'une maladie incurable. En découvrant une photographie datant des années 1941 sur laquelle pose sa mère, elle se remémore un fait qui a troublé sa jeunesse mais qu'elle avait enfoui dans sa mémoire. Elle décide alors de déterrer le passé de sa mère, de découvrir ce qui est réellement arrivé cet été au début des années 60.
 
Vous l'aurez compris, c'est un véritable voyage à travers le temps qui a lieu ici : des années 20 au années 2011, une série d'événements vont confluer vers ce coup de théâtre dont Laurie fut témoin. Petit à petit, elle découvre la vérité, presque au même rythme que nous. Et qui aurait pu croire à une fin pareille? J'avais tout imaginé, je me disais déjà "oui, pas mal, intéressant, mais presque prévisible". J'étais bien loin de me douter que la VRAIE révélation ne m'attendait que quelques pages plus loin.
 
Même si je ne me suis pas franchement attachée plus que ça à la Laurie des années 2000, j'ai trouvé les personnages de Dorothy, Vivien et Jimmy bien plus intéressants (de toute façon Laurie n'est qu'un prétexte à ressortir le passé, et malgré une scène finale quelque peu émotive avec sa mère bien que trop courte, son rôle s'arrête là). J'ai aimé voir ces trois personnages évolués et révéler leur vrai visage. Et les liens qu'ils tissent ou non m'ont paru réalistes et plutôt bien décrits.


Ainsi, bien que ce roman me semble un peu longuet quelque fois s'attardant sur des descriptions  inutiles, il ravira toutefois les lecteurs assidus des secrets familiaux :).
 

samedi 5 octobre 2013

On my wishlist #9

Et oui, le on my wishlist est également de retour, par contre je ne sais pas s'il reviendra toutes les semaines. En tout cas, pour le moment, j'ai deux-trois bouquins que j'aimerais vous montrer.
 
 
Commençons par celui-ci que j'attends depuis des mois et des mois :



 
Tout simplement parce que je suis une grande fan de la série et que j'aimerais en savoir plus. Ce qui est génial, c'est qu'on ne découvre pas seulement le "derrière la caméra", avec une histoire sur les personnages, des secrets de tournage, etc. Cet ouvrage est aussi documenté sur l'époque, les personnes qui ont pu inspirer les personnages, le contexte politique... Bref un petit bijou en soi à mon avis !
 
 

mardi 1 octobre 2013

Le mardi sur son 31 #10

11 mois jour pour jour que je n'avais plus participé à ce petit rendez-vous hebdomadaire. Que vous dire à part que j'espère vraiment cette fois-ci en avoir fini avec mes va-et-vient incessants et que je compte bien me poser une bonne fois pour toute !
 
 
Je reviens vers vous en cette belle journée avec un roman que j'ai beaucoup aimé : La scène des souvenirs de Kate Morton. En fait, je viens à peine de le terminer donc je me suis dit que cela pouvait toujours convenir pour Le mardi sur son 31. C'est parti !
 
 

 
" J'aime mieux te prévenir, Lol. Depuis ta dernière visite, l'état de maman n'a fait qu'empirer. C'est tout le temps en dents de scie. Parfois ça va, et la minute d'après... (...) Il lui arrive d'avoir l'esprit confus (...). Ou bouleversé. Elle parle du passé, dit des choses que je ne comprends pas toujours. D'après les infirmières, ça na pas de signification réelle (...)"
 
 
 
 
La critique devrait venir dans quelques jours. D'ici là je vous souhaite une bonne semaine !

vendredi 27 septembre 2013

Quand l'appétit n'est plus là ...

Après une période riche en lecture, s'ensuit toujours une baisse de régime.
 
Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. J'ai toujours autant envie de lire un livre, mais quand je le lis, il n'y a plus le même attrait, la même excitation, le même plaisir... Peut-être est-ce dû aux livres choisis, mais il est bien plus probable que la période dans laquelle je me trouvais ne me rendait pas apte à "rentrer" complètement et totalement dans ma lecture.
 
Tellement de livres entamés et pas encore finis. Le dernier Safier, Sacrée famille !, dont le début m'a plutôt emballée, mais qui a fini par m'ennuyer avant même d'avoir atteint la centième page. Le diable danse à bleeding heart square qui ne m'a pas franchement transcendée alors que la quatrième de couv, m'avait quant à elle charmée.
 
Bon ces livres sont toujours au pied de mon lit, exigeant une seconde chance qui viendra peut-être...
 
Mais que je sois dans une période de lecture intense ou non, les livres restent toujours un monde à part pour moi, une richesse, une partie importante de ma vie.
 
Kate Morton, que je lis en ce moment, a peut-être été le déclic... ou pas, je reprends petit à petit l'envie de dévorer un tas de livres.
 
 
J'ai d'ailleurs deux livres de la rentrée littéraire à la lecture imminente qui devraient arriver sous peu.
 
Le premier, grâce à l'opération de Babelio, Masse Critique :



Le second grâce aux matchs de la rentrée littéraire organisés par Priceminister et qui risquent bien de devenir L'événement annuel de la rentrée littéraire :)



 
Si vous avez lu l'un des deux, n'hésitez pas à donner votre avis, ça m'intéresse :).
 
 
 
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon week-end. J'essaye de répondre au plus vite à vos commentaires et je vous donne rendez-vous mardi pour un nouvel article. Bisous !
 

mercredi 18 septembre 2013

En bref... mes dernières lectures 2 !

Le prisonnier du ciel
 
 
J'avais adoré L'ombre du vent et détesté Le jeu de l'ange que je n'avais d'ailleurs pas lu en entier. Cette fois-ci Zafon m'a à nouveau plu. Une écriture fluide et plaisante (du moins pour la traduction), des personnages plus attachants et une histoire assez mystérieuse. Je n'ai cependant pas trouvé que la trame était particulièrement étoffée, mais c'était simple, droit au but et efficace...




Les larmes du diable
 
 
Dans ce deuxième tome, notre ami Matthew, l'avocat bossu, se retrouve face à deux histoires à élucider. L'une lui a été confiée directement pas Cromwell qui, pour regagner les faveurs du roi Henry VIII (et oui encore lui!), doit trouver le feu grégeois. Si j'ai particulièrement adoré suivre la première enquête concernant l'emprisonnement d'une jeune fille accusée d'avoir tué son cousin, la seconde portant sur les larmes du diable, m'a légèrement moins emballée. Toutefois, Sansom a ce style accrocheur qui me plaît toujours autant et il sait nous garder en haleine de la première à (l'avant-)dernière page.




Les âges sombres
 
 
Après avoir adoré le style très sombre de Karen Maitland dans La compagnie des menteurs, il me fallait absolument découvrir son dernier roman. Toutefois, c'est avec un brin moins d'enthousiasme que je l'ai refermé. La trame promettait pourtant de grandes choses : dans un village en Angleterre en plein Moyen-Âge, une société de béguines viennent s'installer. Mais très vite, on les accuse d'être la cause de tous les maux qui accablent les villageois. Même si l'ambiance noire et moyenâgeuse y étaient, même si les personnages étaient diversifiés et avaient chacun un rôle au cœur même de l'intrigue, je n'ai pas réussi à me laisser complètement emportée par ce récit. Et il a été assez compliqué pour moi de m'attacher à l'un ou l'autre des personnages de ce roman choral. De plus, l'intrigue particulièrement lente a pris beaucoup de temps à démarrer. Je pense que ce roman aurait pu être un très bon thriller historique si seulement les événements et les personnages étaient plus marqués !




 
Sanditon
 
 
Après avoir dévoré tous les Jane Austen, j'avais envie de découvrir celui-ci, même si ce n'est pas notre chère Jane qui l'a achevé, mais bien une autre dame. Jane n'a d'ailleurs pas eu l'occasion d'écrire une grande partie de ce roman, mais elle a posé la trame, il ne restait plus qu'à lui rendre honneur. Et je pense que le pari a été réussi. J'ai aimé découvrir la galerie de personnages qu'on peut retrouver dans n'importe quel roman de Jane, j'ai lu l'intrigue finale en me disant que notre auteure anglaise aurait très bien pu l'écrire elle-même, ce genre de situation étant particulièrement son genre. De plus, l'auteure qui a terminé cette histoire nous peint tel que Jane le faisait cette société anglaise du XIXème siècle... Bref, cette suite a été écrite dans le respect de cette auteure que nous aimons tant.




 
La tour d'Arsenic
 
 

Ce livre avait très bien commencé. Dans l'ambiance dès le début, on avait envie d'en savoir plus sur cette mère détestée qui venait juste de mourir, faisant ainsi le bonheur de ses enfants. Que cachait cette femme dure ? Tout commence par la petite-fille, ses souvenirs de cette grand-mère qu'elle respectait. Ensuite, c'est à la jeunesse de la mère qu'on s'intéresse, pour finir par essayer de comprendre cette grand-mère à travers les aléas de sa vie. J'ai quand même été profondément touchée pour ce bouquin plein de vérités et d'authenticité. La seule chose que je pourrais lui reprocher, c'est de traîner de temps en temps sur des épisodes, des anecdotes qui m'ont plus ennuyée qu'autre chose.
 
 
 
 

mardi 10 septembre 2013

Trois raisons de dévorer Le troisième jumeau ! (4,5/5)

 
 
 
1. Tout part d'un sujet passionnant : la criminalité est-elle uniquement génétique ou l'environnement peut-il jouer un rôle dans le développement de l'humain? Une jeune chercheuse va tenter l'expérience en prenant comme cobaye des jumeaux. Même si finalement on ne connaît pas la conclusion finale de cette expérimentation, puisque tel n'est pas le but de ce roman, l'auteur nous donne quand même implicitement son avis sur la question.                            


2. Le suspense arrivant à son paroxysme vers la fin, c'est presque à bout de souffle qu'on tourne la dernière page de ce roman, complètement chamboulé. J'avoue avoir eu plus d'une réaction excessive pendant la lecture de cet ouvrage (comme le balancer à travers la pièce par énervement, ou avoir le cœur battant à mille à l'heure à cause d'un trop plein de stress). Je pense qu'il est impossible de le lire sans être complètement pris dans l'intrigue de ce thriller aux nombreux rebondissements.
 
 
3. Enfin une héroïne au caractère fort, qui sait s'imposer, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, dont le courage frôle même parfois la folie.
 

mercredi 10 juillet 2013

En bref... mes dernières lectures !

Coucou les petits loups,
 
Aujourd'hui, je vais vous parler de plusieurs lectures plus ou moins récentes de manière très brève.

 
 
L'héritage

 
Ce qui m'a attirée dans ce roman, c'est la trame de fond : deux sœurs qui héritent d'un vieux manoir décident de s'y installer quelques temps ne soupçonnant pas que leur séjour ouvrirait la porte du passé. Je n'ai pas besoin de plus, les vieux secrets de famille, c'est un thème qui me passionne beaucoup (peut-être aurais-je aimé que cela m'arrive également?). Le roman remplit son contrat, jusqu'au bout, on attend la grande révélation. Même si quelque peu déçue par la "grandeur" de ce secret dont on se doutait, j'ai adoré l'ambiance très énigmatique de ce roman.
 


 
La compagnie des menteurs

 
Le thriller historique, comment vous dire... c'est ma came! J'ai retrouvé ici une ambiance très moyenâgeuse comme je les apprécie, avec une petite pointe de magie qui n'a fait que rehausser le tout. Un petit groupe de neuf personnes, lors d'une peste qui va ravager l'Angleterre au 14ème siècle, décide de monter vers le Nord afin d'éviter la contagion. Lorsque le premier mort est retrouvé, le doute persiste encore. Mais lorsque un deuxième puis un troisième corps sont retrouvés, l'angoisse les gagne. Dans une troupe de menteurs, chacun peut devenir le coupable. Et quels menteurs ! J'ai adoré découvrir un par un chacun de leur mensonge, plus surprenant les uns que les autres... jusqu'à la révélation finale. Jusqu'à cette fin parfaite, bien loin de ce qu'on aurait pu imaginer, graver encore dans ma mémoire, hérissant chacun de mes poils.



 
L'écho de ton souvenir
 
 
Je n'ai jamais été déçue en lisant une avant-première France loisirs. La plupart du temps, j'en ressors même complètement conquise. Ce roman n'a pas échappé à la règle. Il faut dire aussi que notre histoire commençait plutôt bien : une couverture et un titre accrocheur, oui ça ne présage pas toujours une bonne trame, mais cette fois-ci on peut dire qu'ils s'accordaient complètement. Grace en héritant de sa marraine Lucy, ne s'attendait pas à ce que son passage à York change complètement sa vie. Mais dès son arrivée sur place, elle se retrouve dans la peau de Hawise, une jeune femme qui a vécu au 16ème siècle. Sans s'en rendre compte, elle revit l'existence intense de cette inconnue... et cette expérience pourrait bien bouleverser son train de vie complètement déjanté. Des personnages attachants à souhait, un parallèle intéressant entre le passé et le présent de deux héroïnes au destin si dissemblable et une histoire plus qu'intrigante...



 
Le crépuscule des rois, tome 2 : Reines de cœur
 
 
 
Mon amour pour l'époque d'Henry VIII n'est plus à prouver, je crois. Bientôt, j'en connaîtrais assez pour devenir son historienne officielle (non, je n'exagère qu'un peu... de toute façon là n'est pas ma vocation, donc la part de vérité de cette phrase n'a pas beaucoup d'importance. Bref!). Je n'ai jamais su expliquer pourquoi autant de passion pour cette époque et ces personnes, mais en tout cas chaque roman, chaque document est bon à prendre pour en apprendre toujours plus. Le personnage qui me passionne le plus est celui d'Anne Boleyn. J'ai toujours été fascinée par cette femme intelligente, énigmatique et forte. J'ai cru que ce tome lui serait en partie consacrée, toutefois ce n'est qu'à la fin, annonçant le prochain tome, qu'elle fait son apparition. Pourtant, j'ai découvert bien d'autres figures féminines : les deux sœurs d'Henry, sa première femme Catherine, et quelques unes de ses nombreuses maîtresses. J'ai vraiment aimé découvrir leur destin de reine. Chacune avec son propre caractère, chacune vivant sa relation avec Henry de manière bien différente. Toutefois, j'avoue que j'aurais également apprécié en savoir un peu plus sur Henry lui-même, ses doutes, ses peurs, ses sentiments... Sur ce plan-là, je n'ai pas été rassasié. Un autre point négatif, c'est cette écriture entre le romanesque et la biographie. J'ai trouvé ça assez déroutant et j'aurais préféré que l'auteur se limite à l'un ou à l'autre.


 

lundi 8 juillet 2013

Trois raisons de succomber pour L'école des dingues ! (4,5/5)

 
 
 
 
 
1. La trame de ce roman m'a tout simplement séduite. Une enseignante se retrouve dans une école un peu spéciale/bizarre pour jeunes à problèmes. Un jour, toute la suspicion que l'héroïne porte sur cette école se trouve renforcée quand deux adolescents trouvent la mort dans des conditions suspectes. Ce petit roman à tendance policière a, selon moi, été parfaitement mené. Avec l'héroïne, on mène l'enquête et on découvre petit à petit les "terribles" secrets que cache cette école pour le moins peu ordinaire. Le seul bémol que je pourrais émettre c'est que lors du dénouement final, quelques explications supplémentaires n'auraient sûrement pas été de trop, je suis peut-être restée sur un goût de trop peu.
 
 
2. Madeline Dare a tout d'une héroïne comme je les aime (pourtant, ça commence à devenir rare ces derniers temps) : forte même si un peu perdue dans ce trou, un peu déjantée, et attachante à souhait. Les relations qu'elle va entretenir avec ses élèves, avec sa meilleure amie... la rend particulièrement humaine et vraie.
 
 
3. J'ai beaucoup aimé également le côté un peu décalé de l'histoire et de l'écriture qui ne fait que renforcer l'étrangeté de cette école. Bref... A lire !
 
 

vendredi 5 juillet 2013

Trois raisons de rester perplexe en lisant Coup de foudre à Austenland (3,5/5)

Mon but n'est pas d'être trop dure avec ce livre. J'ai seulement été un peu déçue face à tous ces éloges qui ont tourné sur la blogosphère. Même si on peut dire que j'ai apprécié cette lecture, dire que j'en ai été complètement charmée serait mentir.
 
 
 
 
 
 
 
 
1. L'originalité de l'histoire a marqué des points : vivre à l'époque de Jane Austen pendant quelques jours, chaque grande janéite en rêverait et Shannon Hale nous a permis de le vivre par procuration à travers l'héroïne de cette histoire. Toutefois, j'ai senti le grand final dès l'arrivée de Jane à Austenland et même si chez Jane Austen, la plupart du temps, on se doute grandement du dénouement final, j'aurais aimé pour ce roman être un peu plus surprise. Malgré cela, la scène finale m'a fait beaucoup rire et la découverte de l'envers du décors de ce petit coin de paradis était plutôt intéressante.
 
 
2. La figure de Jane ne m'a pas franchement charmée. Je l'ai trouvée très naïve, quelques fois ennuyante et pour une fan de Jane Austen, très peu perspicace. En plus de cela, elle a beaucoup de mal à jouer le jeu, et ses récalcitrances m'ont un peu plombé ma lecture. Néanmoins, j'ai aimé son évolution au cours du récit (quoique selon moi un peu rapide quand même). En outre, les personnages secondaires m'ont beaucoup beaucoup plu. J'ai aimé leur diversité, les petites excentricités des uns, le côté plus mystérieux des autres. Bref, des personnages comme on pourrait en retrouver chez Jane Austen.
 
 
3. Enfin, malgré ces quelques points négatifs, j'ai trouvé ce petit roman très "frais", divertissant, à l'écriture plaisante. D'ailleurs quelques longueurs en plus ne m'auraient franchement pas dérangée, pour autant qu'il y ait davantage de profondeur au niveau de l'histoire.
 
 

lundi 1 juillet 2013

Trois raisons de ne PAS lire Sors de ce corps, William ! (2/5)

Je sais que je vais probablement me faire des ennemis dans la blogosphère avec cet article. Mais je ne pouvais pas passer à côté.
 
 
 
 
 
 
1. Alors que Safier m'avait offert de magnifiques tranches de fou-rire dans Jésus m'aime et Maudit Karma, je n'ai ici eu que quelques brefs sourires, pas de quoi en faire tout un plat. Pourtant, certaines situations me semblaient prêtées au rire, mais trop mal tournées à mon goût, elles n'ont pas réussi à me toucher de la bonne façon.
 
 
2. Le projet de Safier en lui-même est selon moi une idée géniale, mais l'histoire finit par devenir d'un gnangnan insupportable et d'une telle évidence. Je l'ai vu arrivé dès le début avec ses grandes idées bien belles, mais proposées de manière si c*lc*l que je me suis réellement demandé si tout ce grotesque devait être pris au second degré ou si c'était réellement le message qu'il voulait faire passer avec ce roman? Un instant, j'ai cru lire Comment se guérir en 10 leçons sans aller chez le psy.
 
 
3. Les questionnements intérieurs incessants de l'héroïne, sa naïveté et ses peines de cœur la rendent tout simplement agaçante. Je n'avais qu'une envie : entrer dans le roman et lui donner deux claques afin qu'elle se taise et qu'elle agisse avec un peu plus de raison et d'orgueil. Safier prendrait-il toutes les femmes pour des pauvres petits êtres sans cervelle tout juste bonnes à trouver le grand amour?
 
 
 
 
Bref, vous l'aurez compris, la déception a été au rendez-vous. Mais je ne m'avoue pas vaincue, Sacré famille ! m'attend déjà... en espérant y retrouver un Safier comme je l'aime.
 
 

mardi 4 juin 2013

3 raisons d'aller voir Gatsby le Magnifique au cinéma

 
 
 
Il doit probablement y avoir bien plus que trois raisons, mais autant respecter dès le début le nouveau concept que je viens d'adopter pour, enfin, mettre à jour mon blog un peu plus souvent. Oui, parce que vous détailler de long en large et en travers chaque détail d'un film ou d'un livre, je trouve ça particulièrement ennuyant par écrit. Et aller à l'essentiel est ce qui m'a toujours plu.
 
 
 
Bref...
 
 
1. Parce qu'on t'en met plein la vue et plein les oreilles. Des décors somptueux, certes très extravagants, mais tellement magnifiques... une invitation à la fête, aux paillettes, et à l'ambiance Charleston comme je les aime... une BO incroyable, avec de nouveaux artistes aux morceaux remixés pour l'occasion.
 
2. Une histoire émouvante à souhait, qui m'a fait verser une petite larme sur la fin. Oui, je suis une grande romantique dans l'âme... mais non, il est impossible d'en sortir indifférent.
 
3. Parce que Léonardo Dicaprio est, j'ai l'impression, de plus en plus incroyable et charmant. Il arrive à inscrire sur son visage mille et une expressions... le respect s'impose !
 
 

mercredi 17 avril 2013

Les confessions de Constanze Mozart : 3,5/5

Bonjour bonjour,
 
Comme promis, je reviens (en force, je l'espère) sur ce blog littéraire qui m'avait beaucoup manqué.
 
Partager avec vous mes lectures, mes coups de coeur, comme mes déceptions... c'est un petit plaisir dont je ne pouvais plus me passer.
 
 
Passons aux choses sérieuses. Le dernier livre que j'ai lu, c'est celui-ci :




Mozart a toujours été un personnage que j'adore pour le travail qu'il a accompli, et les magnifiques musiques qu'il a composées.
 
Aussi, quand j'ai découvert ce roman dans une librairie, je me suis jetée dessus, espérant y trouver l'intimité d'une personne aussi intrigante.
 
Je suppose que beaucoup d'entre vous ont dû voir le film Amadeus Mozart. Qui est un film que j'aime beaucoup. Mais grâce au roman de Duquesnoy, j'ai pu faire la part des choses entre fiction et réalité. Et j'ai été assez réjouie de découvrir la personnalité de Mozart d'une toute autre manière. Il n'est pas vraiment ce personnage excentrique qui a ruiné sa famille dans la fête et dans l'alcool. Et peut-être que le vrai Mozart est un peu plus ennuyant que celui présenté dans le film, mais cette image de lui m'a quand même beaucoup plu.
 
J'avoue que la relation qu'entretenait Mozart avec son épouse est vraiment touchante. Et Isabelle Duquesnoy insiste beaucoup là-dessus. Elle tient également dans ce roman à casser les idées reçues sur Mozart ainsi que sur sa femme et à rétablir la vérité.
 
Un langage cru, des documents historiques à disposition (lettres du père et de la soeur de Mozart, mais également de Mozart lui-même, de sa femme...), un magnifique portrait d'un couple si célèbre mais tellement décrié à l'époque...
 
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre. Et à part quelques moments peut-être un peu trop lents et un peu trop longs, ainsi que des notes de bas de page (qui ne le sont pas justement) intéressantes mais peu pratiques, j'ai aimé partager les sentiments de Conztance Mozart de sa rencontre avec son futur mari, jusqu'à la mort de celui-ci.