jeudi 22 novembre 2012

Trois femmes et un siècle : 2,5/5




"À la mort de sa mère, une femme évoque les souvenirs de sa famille. Trois générations de femmes juives, nées dans trois époques si différentes. Trois mères. Trois filles.
Leur histoire commence dans les communautés juives rurales d’'Alsace, où règnent paix et entente avec les autres habitants. Elle se poursuit dans l’'horreur de la deuxième guerre mondiale pour s'’achever aujourd’hui dans la grisaille et les lumières de nos villes.
La vie de ces trois femmes, l’'histoire de leurs amours et de leurs relations de mères et de filles est une histoire d'’hommes absents ou occupés, de conflits entre la tradition et le temps qui passe…. Trois façons d’'être femme et d’'aimer.
Et par dessus tout la difficulté qu'’il y a à se comprendre."
(quatrième de couverture)





J'aurais pu aimer ce livre.
 
Dès les premières pages, je me suis laissée entraîner par ce style si poétique et par une émotion tendre et vraie. Quant à l'héroïne principale, la narratrice, je l'ai trouvée vraiment attachante. Toutes ces qualités m'ont fait adorer les premiers chapitres. Et lire ce roman était le petit plaisir de ma journée.

Mais après un certain temps, ma lecture s'est vraiment épuisée. L'histoire de sa grand-mère ne m'a pas réellement ennuyée. Le problème, c'est que, vers la fin, les informations partaient dans tous les sens, des retours en arrière et des anticipations continuels ponctuaient ce récit et très honnêtement, je n'en comprenais pas le sens. Un récit plus linéaire dans ce cas-ci me paraissait beaucoup plus approprié. Je commençais à tout mélanger. Bref, cela embrouille le lecteur inutilement.

Ensuite, j'ai trouvé que les passages vraiment intéressants, ceux sur les descriptions de la guerre, sur ce qu'a vécu leur fille durant la seconde guerre, etc. n'étaient pas assez développés. Tandis qu'on retrouvait des passages complètement inintéressants, tel que le moment où elle pend le linge. Heu... l'intérêt d'une telle anecdote est incompréhensible pour moi. Je peux donc vous l'avouer, je me suis ennuyée à de nombreuses reprises.

Enfin, je me suis dit que j'allais en apprendre un peu plus sur les coutumes et traditions juives, mais non, rien n'est vraiment expliqué, tout est plutôt suggéré. J'ai trouvé cela vraiment dommage. Des détails dans ce genre n'auraient pu qu'être bénéfiques dans un roman comme celui-ci. Et honnêtement j'ai été très déçue parce que j'aime beaucoup en apprendre davantage sur les autres cultures, mais ce bouquin ne m'aura rien appris, si ce n'est un certain nombre de mots que j'ai déjà oubliés.

Pour tout vous dire, je me suis arrêté à la moitié. Je ne voulais pas m'écoeurer avec cette lecture. Par contre, je pense réellement le relire dans quelques années, me replonger dedans en espérant y trouver ce que je n'ai hélas! pas pu aujourd'hui.




Je termine en remerciant quand même énormément Babelio et les éditions Le Verger pour l'envoi de ce roman qui, je l'espère, pourra un jour me toucher complètement !

 

samedi 10 novembre 2012

Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur : 2/5

"Qu'est-ce donc que ce manuscrit inédit du docteur Watson, le fameux confident de Sherlock Holmes, qui parvient un jour sur le bureau d'Ellery Queen ? Une énigme vieille de près d'un siècle !
En 1888, une trousse chirurgicale a mis Holmes sur la piste du plus grand criminel de tous les temps : l'ignoble Jack l'Eventreur. Aussi, suivi de son fidèle Watson, plongera-t-il dans les bas-fonds de Londres où se dissimule la misère la plus noire. Mais les pièces da puzzle ne se trouvent pas uniquement dans les taudis et l'insaisissable Jack l'Éventreur tiendra plus d'une fois le célèbre détective en échec.
Une énigme bien faite pour exciter la curiosité d'Ellery Queen."
(quatrième de couverture)
 
 
 
 
 
Honnêtement, je ne sais même pas par où commencer pour votre décrire ce livre et ma grande déception qui a suivi. Ce que j'ai trouvé le plus réussi, c'est la personnalité de Sherlock Holmes. Ce don incroyable qui lui permet de sortir du moindre petit détail, une théorie de taille ! Mais à part ça, je n'ai vraiment pas été emballée par ce récit.
 
L'énigme en elle-même est beaucoup trop courte. L'enquête est réduite à sa plus simple expression. Inutile pour le lecteur de vouloir essayer de trouver le meurtrier en s'aidant des indices, comme dans tout récit policier, ici le seul et unique indice que nous possédons est cette trousse chirurgicale dont on parle dans le résumé. Quant au meurtrier, nous pouvons le reconnaître dès qu'il apparaît dans le récit.
 
L'écriture a très mal vieillie selon moi, je l'ai trouvé froide et pompeuse. J'avais du mal à rentrer dans le récit tellement je l'ai trouvé inintéressant. Aucun détail sur les meurtres (on en sait que le strict minimum), aucune aventure palpitante (à part cette bagarre entre Watson et l'homme qu'il croit être l'Eventreur), pas de grandes explications sur le pourquoi du comment de la raison du meurtrier. Et la théorie finale est un peu facile !
 
Bref, décevant à souhait. Je ne le conseille absolument pas. Par contre, si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous diriger vers le roman que j'ai découvert cet été de Bob Garcia, qui lui m'a énormément plu et qui rassemble toutes les qualités que le roman d'Ellery Queen ne possède pas : de nombreuses aventures pour nos deux policiers, beaucoup d'humour, une enquête qui a du sens et qui nous entraîne vers une théorie dont on pouvait à peine se douter, qui certes est une fiction mais qui rempli au moins le contrat du roman policier, ...
 
 
 
 
 
Cette lecture est la deuxième pour le challenge "Lire sous la contrainre" organisé par Philippe D, dont le thème du mois était Prénom.
 
 

mercredi 7 novembre 2012

Une place à prendre : le roman pour adulte de Rowling

 
"Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre... Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige" (quatrième de couverture)




 
Quand Priceminister avait proposé l'événement "Les matchs de la rentrée littéraire", j'avais trouvé ça vraiment sympa. Quand j'ai vu, qu'en plus, le dernier Rowling faisait partie des participants, j'ai sauté de joie tant j'avais envie de le découvrir.
 
 
 
 
Cela faisait longtemps que je n'avais plus ressenti ça pour un livre. Lorsque j'ai tourné la dernière page de ce roman, mon esprit cogitait encore, pensant et repensant à ce que je venais de lire... la larme à l'oeil.
 
En lisant tout d'abord la quatrième de couverture, j'étais un peu perplexe par le résumé. Une seule phrase, un seul fait : un notable meurt. Et même si cela a l'air simple en apparence, les conséquences qui en résultent sont nombreuses. Pour sa femme d'abord, mais aussi pour son meilleur ami et son pire ennemi, pour les jeunes qu'il aidait, pour ceux qui le soutenaient et d'autres qui le détestaient. A la suite de ce drame, presque tous les habitants de Pagford sont suivis, épiés. On va découvrir leurs plus intimes secrets, leurs peurs et leurs désirs.
 
Il y a des personnages qu'on apprend à détester, d'autres à aimer et puis d'autres encore qui vont nous étonner. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'aucun ne nous laissera indifférent. Et c'est bien là toute la force de l'oeuvre de Rowling qui nous présente une véritable galerie de personnages incroyables. Qu'ils trompent leur conjoint, qu'ils se droguent, qu'ils aiment secrètement quelqu'un, que ce soient des monstres de cruauté, des mauvaises langues, des égoïstes, des écorchés vifs... tous les vices sont représentés ... et puis quelques vertus quand même.
 
Ce que j'ai également aimé, c'est cette vérité toute nue. Rowling ne nous cache rien. Au contraire. On reconnaît l'hypocrisie de notre société, ses tares et ses faiblesses. Tout ça conduisant à l'ultime tragédie du roman, le renversement final, l'issue ineluctable dans une bourgade comme celle de Pagford.
 
Alors oui, je l'avoue, j'ai versé une larme pour cette fin incroyable à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Une larme peut-être aussi parce que je devais quitter définitivement Pagford et que plusieurs de ses habitants allaient me manquer.
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette lecture ne peut nous laisser indifférent. Et la promesse sur la quatrième de couverture, cette satire que l'on attendait, cette comédie de moeurs que l'on espérait, sont bel et bien présents (c'est le moins qu'on puisse dire).
 
 
Ma note : 19/20
 
 
 
 
 
Il ne me reste plus qu'à remercier encore Priceminister pour m'avoir permis de découvrir ce livre et à vous dire à très bientôt. Bisous !
 
 

dimanche 4 novembre 2012

Mes acquisitions de la semaine #8

Ma semaine de congé est terminée, demain je reprends le boulot. Ca va me manquer de me lever plus tard, ahhh !
 
Bref, nouvelle semaine = nouvelles acquisitions. Cette semaine, ce sont encore des romans que j'ai reçus. Et ça fait toujours autant plaisir !





1) La trilogie L'ame du temple de Robyn Young (en espérant que ce soit bien, mais je n'en doute pas vraiment!)
2) La carte du temps de Félix J. Palma.
3) J'ai failli te dire Oui de Moccia, même si ses deux précédents romans sont toujours dans ma PAL
4) Rose de Tatiana de Rosnay



Et vous, de belles acquisitions cette semaine? (vous pouvez me laisser votre lien si vous avez fait un article, ça me plaît toujours ce genre de billet).
 
Bisous et bon dimanche.

jeudi 1 novembre 2012

Agnès Grey : 3,5/5

 
 
 
"Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre, la jeune Agnès Grey, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.

Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...

Chronique réaliste à la première personne, non dénuée de satire, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre de sa soeur Charlotte." (quatrième de couverture)
 
 
 
 
 
Après avoir lu le roman des deux autres soeurs, il fallait que je m'attaque à Anne Brontë (d'autant plus qu'elle rentrait parfaitement dans le challenge "Au service de..." organisé par The frenchbooklover). Mais je dois dire que mon premier contact avec elle ne fut pas des plus heureux.
 
 
Même si j'ai été agréablement suprise par le style que j'ai beaucoup aimé, ni trop vieillot, ni trop pompeux, l'histoire ne m'a pas franchement transcendée.
 
 
La première partie m'a tout simplement ennuyée profondément. J'avais l'impression que l'histoire ne faisait que se répéter éternellement et qu'à part le fait que oui, les enfants sont de véritables garnements, je n'en apprenais pas beaucoup plus et d'ailleurs c'était plutôt agaçant. J'avais envie de rentrer dans le roman pour leur mettre deux torgnoles bien méritées.
 
 
La deuxième partie me semblait déjà moins monotone, Agnès prend enfin ses marques (dans une autre maison, avec d'autres enfants!), peut avoir une relation un peu plus différente avec ses élèves, etc. Mais j'ai trouvé sa personnalité tellement puritaine, tellement timorée... que je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher à ce personnage même si elle m'a fait de la peine plus d'une fois (mais ce doit être mon côté très empathique qui ressort). Même la relation qu'elle aura avec son ami le pasteur m'a semblé bien fade et bien triste (très loin de celles que l'on peut retrouver chez Jane Austen ou même chez les autres soeurs Brontë que je trouve bien plus complexes et donc plus intéressantes)
 
 
En fait, pour tout vous dire, le seul véritable intérêt de ce roman est la "peinture" que l'auteure offre de son époque, avec ses conventions, ses manières et ses modes de vie. Mais si l'intérêt ne réside que sur ce point, alors de nombreux autres romans nous dressent un portrait de cette époque mais dans des termes beaucoup plus divertissants.
 
 
 
 
Première lecture !

mardi 30 octobre 2012

Le mardi sur son 31 #9

Bonjour,
 
Avant de vous dévoiler la citation du jour, je voulais vous remercier pour toutes vos visites et vos messages sur ce blog, cela me fait énornément plaisir. Je n'ai pas encore eu le temps de répondre à tous les commentaires, mais promis, ce sera pour cette semaine !




Concernant la citation, elle provient du dernier J.K. Rowling que je viens tout juste de terminer et dont ma critique risque d'être fort élogieuse, mais je ne vous en dis pas plus. Ce sera pour la semaine prochaine !
 
 
Description d'un lieu qui pourrait faire penser à un coin de paradis (toutefois, si vous avez lu le résumé, vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'en est rien !) : " (...) la bourgade de Pagford dans son écrin de verdure, enserrée entre trois collines, et, au sommet de l'une d'entre elles, les ruines de l'abbaye du XIIe siècle"

lundi 29 octobre 2012

Mes acquisitions de la semaine #7

Comme vous le savez peut-être, le week-end passé, je me suis rendue dans la magnifique ville de Paris. Et comme il est impossible pour moi d'aller quelque part sans acheter de livres, voici le résultat...
 
Enfin, il faut savoir que nous sommes rentrés dans une librairie juste incroyable qui faisait 5 étages à thème remplis de milliers de livres. Alors vous comprenez bien que j'étais complètement dingue dedans ;).
 
Et puis, c'est mon grand-père qui a voulu m'offrir le tout. N'est-il pas adorable?
 
 



 
 
 
- Le mystère de la Villa Maud, un livre dont nous devons mener l'enquête, avec des indices dans des enveloppes et tout et tout. J'ai toujours adoré cela !
- Un livre sur Louis XIV qui est vraiment pas mal du tout, bien illustré, etc.
- L'intégrale 2 du trône de fer, même si je n'ai pas encore commencé le un :D.
- Dans les archives secrètes de la police. J'avais déjà le gros bouquin avec tous les documents, celui-là explique davatange les affaires.
- Le livre perdu des sortilèges de Harkness. Parce que je voulais l'acheter depuis qu'il est sorti en grand format et que je suis très impatiente de découvrir.
- Et enfin mon calendrier pour l'année 2013-2014.




J'en profite aussi pour vous montrer deux livres que j'ai reçus.

Le premier dans la cadre des Matchs de la rentrée littéraire organisés par Priceminister. Donc merci merci beaucoup à eux pour l'envoi du dernier Rowling !




Et le second, que j'ai reçu grâce à Masse critique, organisé par Babelio, et aux éditions Le verger Editeur qui ont joint une petite carte très sympathique !




 
 
A demain les petits loups !

 

samedi 27 octobre 2012

On my wishlist #8

Bonsoir les amis,
 
Mieux vaut tard que jamais pour vous publier le billet de notre rendez-vous du samedi.





Cette fois-ci, je vais vous parler d'un roman qui va être réédité :






Les deux premiers tome de cette série qui en compte beaucoup (mais je ne m'en rappelle plus combien exactement, surtout que ça change d'une édition à l'autre) sont réunis dans ce bouquin qui sortira le 8 novembre ! Croyez-moi bien que je risque de me ruer dessus. Pourquoi? Et bien, j'ai découvert ce roman en me balandant sur les blogs littéraire (notamment celui de Anna's bookshelf) (oui les blogs littéraires sont de nombreuses tentations pour moi qui suis une acheteuse compulsive dans l'âme et totalement accro aux livres) et je n'en ai entendu que du bien. Et puis l'histoire ne pouvait que  me plaire : Claire, attirée par des cérémonies étranges autour d'un menhir, va être "précipitée" deux cents ans en arrière dans une Ecosse en plein bouleversement politique. Et là vous pensez bien que de nombreuses aventures devraient s'offrir à elle. Je vous en dis plus dès que je l'aurai en ma possession ;).
 
Gros bisous et bonne soirée !
 
 
 
PS : Je me tâte de plus en plus quant à créer un petit concours sur ma page Facebook quand un certain nombre de likes auront été atteints. Bien entendu, le concours portera sur un livre à vous faire gagner. Alors n'hésitez pas et venez me rejoindre là-bas :).
 
 

jeudi 25 octobre 2012

Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre : 3,5/5

 
 
 
"Moi, Sam Pulsifer, je suis l'homme qui a accidentellement réduit en cendres la maison d'Emily Dickinson à Amherst, et qui, ce faisant, a tué deux personnes, crime pour lequel j'ai passé dix ans en prison. Il suffira sans doute de dire qu'au panthéon des grandes et sinistres tragédies qui ont frappé le Massachusetts il y a les Kennedy, les sorcières de Salem, et puis il y a moi."
 
 
 
 
 
 
Quand j'ai commencé à lire les premières pages, je me suis vraiment dit que ce livre, j'allais l'adorer. En effet, on est directement pris dans l'histoire puisque le narrateur nous explique sa première expérience d'incendiaire ainsi que les conséquences qui en ont résulté. J'ai trouvé le rythme du récit parfait et l'intro géniale. Et puis, tout à coup, tout se bouscule, le temps passe à une vitesse folle, les événements également. Et là, c'est le désastre ! Je ne retrouve plus cet attrait qui m'avait fait dévorer les premières pages. Je peine à avancer dans le récit ordinaire d'un homme ordinaire, naïf à souhait, tout juste capable de tomber dans les pièges les plus gros. Et je dirai même qu'il me faudra attendre la fin du roman pour recommencer à l'apprécier, pour trouver quelque chose de profond, des sentiments beaux et intéressants qui ont fait remonter la note que j'ai mise à ce bouquin.
 
Il faut dire que ce n'est qu'à la fin que je me suis vraiment attachée aux personnages (le héros principal et ses parents), que je les ai compris et qu'ils m'ont émue. Je ne pense pas que c'est un mal parce que cela veut seulement dire qu'ils gardent un côté énigmatique qui m'a plutôt plu (enfin surtout les parents parce que le héros, je l'ai trouvé juste agaçant). Mais c'est dommage parce que plus d'une fois j'ai voulu abandonner le roman et je n'aurais donc jamais pu les apprécier à leur juste valeur.
 
Et puis, j'avais espéré lire un livre qui parle de livres. Mais personnellement, ce côté ne m'a pas vraiment frappé. Oui, on parle un peu de la lecture et encore, négativement. Oui, on parle d'écrivains mais pour ne quasi rien en dire. Et ça aussi, c'est dommage !
 
Bref, je ne vous recommanderai pas spécialement ce roman. Par contre, si vous le commencez, persévérez, la fin en vaudra la peine ;).
 
 
 
 
1/6

mercredi 24 octobre 2012

Le mardi sur son 31 #8

Oui je sais, nous ne sommes pas mardi. Mais bon, vous êtes presque habitués maintenant, non? :)
 
 
 
 
 
 
En ce moment je lis La carte du temps de Félix J. Palma et j'essaye de le terminer au plus vite afin de commencer mes partenariats. Mais bon je vous avoue qu'il tire un peu en longueur ce bouquin et j'ai l'impression de ne pas en voir le bout. Mais ne vous méprenez pas, je l'aime beaucoup mais la dernière partie me semble un peu inutile pour le moment, enfin on verra quand je serai davantage rentrée dedans.
 
 
Bref, la page 31 nous offre pas mal de bonnes citations. Je n'ai pas pu en choisir qu'une. Alors les voici :
 
 
"Pour Andrew, cet étalage d'imagination ne semblait guère aller plus loin que des salves de feu, des pétards de foire qui ne laissaient aucune trace dans l'air, mais il comprenait, ou croyait comprendre, pourquoi elles passionnaient autant son cousin. D'une certaine façon, cette littérature généralement méprisée l'empêchait de se laisser ailler à la gravité ou à la mélancolie, comme celav avait été le cas pour lui, qui n'avais pas su se laisser gagner par ce ton burlesque dans sa vision du monde où tout lui semblait d'une profondeur douloureuse, imprégné par cette absurde solennité avec laquelle la fugacité de la vie investissait inévitablement jusqu'à l'acte le plus insignifiant".
 
 
"Cet après-midi là, Andrew n'eut pas le temps de prendre un livre. Il ne parvint même pas à la bibliothèque car la plus adorable jeune femme qu'il ait jamais vue l'immobilisa à mi-parcours. Il s'arrêta pour la regarder, stupéfait, pendant que le temps semblait se figer, cesser momentanément de s'écouler, jusqu'à ce qu'il finisse par s'approcher lentement du portrait pour le voir de plus près (...). Il ne sut pas ce qui le fascinait précisément chez elle. C'était peut-être le contraste entre son air fragile et la force qui émanait de ce regard qu'il n'avait jamais croisé auparavant chez aucune de ses conquêtes, un regard sauvage et résolu mais qui possédait également une touche de tendre naïveté, comme si la femme avait été obligée de cnotempler chaque jour en face le côté le plus pervers du monde et qu'elle avait pourtant, la nuit, continué de croire que ce n'était qu'un mirage inopportun, une illusion qui ne tarderait pas à se dissiper pour laisser place à une réalité plus aimable".
 
 
 
 
Oui bon je sais, ce n'est pas une citation ça, c'est quasi la page 31 du roman. Mais je vous avoue que j'en profite pour une fois que la page 31 révèle de belles choses ;).

 
Bon allez demain, j'essaye de vous écrire une chronique que je dois faire depuis des siècles. Bisous !
 
 
 

lundi 22 octobre 2012

Mes acquisitions de la semaine #6

Bonjour,
 
Je suis revenue de Paris hier et ça me manque déjà. Deux jours, c'est loin d'être suffisant. Mais bon, je vais essayer de surmonter tout cela. Déjà en étant peut-être un peu plus présente sur le blog pendant les deux prochaines semaines.
 
 
Voici mes acquisitions de la semaine (enfin pas exactement, je suis un peu décalée au niveau de notre petit rendez-vous hebdomadaire mais bon ça n'a pas beaucoup d'importance).
 
Je suis allée dénicher un bon nombre de romans de ma LAL dans un magasin de seconde main, Pêle mêle. Vous n'imaginez pas la joie de pouvoir m'offrir autant de livres à un prix tellement raisonnable !
 
 

 
 
1) Mes chères voisines de Marisa de los Santos
2) Marilyn dernières séances de Michel Schneider
3) La ferme des Neshov de Anne B. Radge
4) La maison des soeurs de Charlotte Link
5) Les trois vies de Margareta de Charlotte Link
6) Les jeudis au parc de Hilary Boyd
7) Les collines du tigre de Sarita Mandanna
8) Le complot des Franciscains de John Sack
9) Rebelles de Anna Godbersen
10) Lili Klondike, tome 1 de Mylène Gilbert-Dumas
11) La tour d'Arsenic de Anne B. Radge.
 
 
Que de belles lectures en perspective, je vous le dis :).
 
A demain pour un autre rendez-vous hebdomadaire.
 
Je vous fais plein de bisous et vous souhaite une bonne semaine !
 
 

dimanche 14 octobre 2012

Mes acquisitions de la semaine #5

Bonjour,
 
Hélas! le week-end touche déjà à sa fin et comme d'habitude, je n'ai pas eu le temps de faire tout ce que j'espérais.
 
D'ailleurs, je dois encore répondre à quelques commentaires, promis ce sera pour bientôt, j'ai juste besoin de trouver le temps, mais c'est toujours un plaisir de lire vos petits messages sur le blog, sachez-le :).







Au niveau achats livresques, je me suis encore bien fait plaisir cette semaine :
 
- La dame du manoir de Wildfell hall et Agnès Grey de Anne Brontë. J'avais déjà lu les grands romans des deux autres soeurs mais Anne était toujours un mystère pour moi donc j'avais envie de la découvrir également. J'ai déjà fini Agnès Grey, vous devriez pouvoir lire la critique sur le blog cette semaine, la semaine prochaine au plus tard.
 
- Le trône de fer, l'intégrale 1 de George R.R. Martin. Parce que après avoir dévoré les deux saisons de la série, il me fallait lire le roman pour retrouver tous ces personnages que j'avais adorés.
 
- 1666 de Geraldine Brooks. Je l'ai acheté pour l'un de mes challenges. Il n'est plus édité donc j'ai dû me le procurer en seconde main.
 
- Rien n'est trop beau de Rona Jaffe. Parce que je n'en ai entendu que du bien sur la blogosphère.
 
- Les aventures de Miss Alethea Darcy d'Elyzabeth Aston. J'avais bien aimé son précédent roman même si je devais être l'exception sur la blogo. Mais en tout cas les éditions Milady me charment complètement !

samedi 13 octobre 2012

On my wishlist #7

Bonsoir les petits loups,
 
Je passe en vitesse puisque je viens de rentrer du boulot, et je dois bientôt partir pour aller au restaurant. Donc rapidement, je vous dévoile mon envie livresque du jour !
 
 
 
 
 
Pourquoi ce livre?
En fait, c'est grâce à Alice du blog Books are my wonderland, que j'ai entendu parler de ce livre qui a l'air très attractif. Un livre sous forme de scrapbook, autant vous dire que l'idée me charme complètement. Et j'ai très envie de savoir ce que ça pourrait donner. Si l'histoire peut en pâtir ou au contraire si ça ne la rendra que meilleure. En tout cas, j'espère pouvoir vous en donner des nouvelles dans un laps de temps pas trop court, parce que je suis vraiment intriguée de savoir si cela comblera mes espérances.
 
 

mardi 9 octobre 2012

Le mardi sur son 31 #7

Bonjour,
 
Comme tous les mardis, voici une belle citation page 31 du livre que je suis en train de lire : Agnès Grey de Anne Brontë. Bon, je ne vais pas encore rentrer dans les détails pour le moment mais j'ai un peu du mal à m'intéresser à certaines parties de l'histoire.
 
 
 
 
 
 
"A mesure que nous avancions, mon naturel revint et je tournai avec plaisir ma pensée vers la nouvelle vie dans laquelle j'allais entrer. Quoique l'on ne fût encore qu'au milieu de septembre, les nuages sombres et un fort vent de nord-est rendaient le temps extrêmement froid et triste"
 
 
 
A demain, bisous !

dimanche 7 octobre 2012

La princesse des glaces : 4/5


 
"Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide. Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense." (quatrième de couverture)
 
 
 
 
Cela faisait assez longtemps que j'avais ce livre dans ma PAL, mais je n'avais jamais sauté le pas. C'est en me baladant sur le forum de livraddict que j'ai découvert une proposition de LC que je ne pouvais refuser et que j'ai donc ressorti ce livre de mon énorme pile de livres à lire. Donc merci à Coeur de libraire ! D'autant plus que j'ai beaucoup aimé ce roman.
 
Il y a quelques temps déjà que je n'avais plus lu de policier. Et c'est quand je lis un livre dans le genre de La Princesse des glaces que je me rends compte que ça me manque de temps en temps.
 
Parlons d'abord de l'intrigue. Alexandra Wijkner, une amie d'enfance de l'héroïne, Erica Falck, est retrouvée morte dans sa baignoire, tailladée aux poignets. Même si dans un premier temps, la police croit à un suicide, cette théorie ne fera pas long feu. Alexandra a bel et bien été tuée. Et la police ne perd pas de temps à chercher le coupable. Les stéréotypes du roman policier sont respectées dans ce bouquin. Il y a toujours un premier suspect qui se révèle par la suite innocent d'une manière ou d'une autre. On le sait, le vrai suspect n'arrive qu'à la fin, dans les dix dernières pages. Et quel étonnement lors de la révélation ! Déjà lorsque le lourd secret d'Alexandra est révélé, j'en suis restée la bouche ouverte. Rien à redire, enfin un secret qui tient la route et qui ne nous déçoit pas par trop de facilité ou pas assez de surprise. Le dénouement tient la route également et c'est probablement le plus important dans un roman de ce genre.
 
Au niveau des personnages, il m'a fallu pas mal de temps avant de m'y attacher vraiment. Et je ne suis toujours pas sûre d'avoir été complètement charmée par l'héroïne principale, Erica. Pourtant, elle ne m'a pas déplu, loin de là. Je l'ai trouvé touchante et en même temps forte de caractère, ce que j'aime beaucoup. Mais j'ai quand même eu un peu de mal. Je dois avouer que j'ai trouvé l'écriture un peu "froide", un peu distante, ce qui m'a vraiment empêchée de me sentir plus proche des personnages principaux. Et c'est pour cette raison que ce n'est qu'à la fin que j'ai commencé à les apprécier. Surtout Patrik que j'ai trouvé adorable, parmi ces nombreuses qualités :). Je dois avouer que plusieurs personnages secondaires m'ont également beaucoup touchée, la fragilité de certains, l'excentricité d'autres. J'ai beaucoup aimé cette diversité dans le caractère, dans la personnalité des "figurants" de ce roman.

Malgré ce que je viens de dire sur l'écriture, elle reste fluide et plaisante à lire, là n'est pas le problème. Par contre, quelques expressions un peu niaises m'ont fait lever les yeux au ciel, mais bon, ce n'est qu'un détail.

Il est donc plus que certain que ce roman ne sera pas ma dernière expérience avec Camilla Lackberg !


 

vendredi 5 octobre 2012

On my wishlist #6



Aujourd'hui, petit retour dans ma wishlist, parce que ça faisait un petit moment que je ne vous avais plus parlé de mes envies du moment.
 
Demain, je travaille toute la journée et ma soirée est remplie également, donc c'était l'occasion ou jamais de revenir vers vous avec ce rdv qui devrait normalement être hebdomadaire ;).
 






Pourquoi ce livre?
Sans vouloir vous mentir, je suis une fille qui est avant tout attirée par un titre et une couverture. Oui oui. Je sais que la plupart des blogueuses qui l'avoue sont huées. Mais que voulez-vous, je n'aime pas mentir ! Donc, ce livre m'a tout d'abord attiré pour ces deux éléments. Mais une fois passé le côté un peu superficiel (enfin, selon moi un titre et une couverture c'est essentiel dans un livre mais puisque tout le monde n'est pas de cet avis, je nuance), je commence à lire son résumé. Et là bingo ! Une septuagénaire décide sur un coup de tête de revendre tous ses biens. Chacun de ces objets a joué un rôle dans l'histoire familiale de cette femme et chaque objet va révéler son secret. Sans oublier les questions apparemment "existentielles" que va soulever tout ça. Que pourrais-je ajouter de plus à ce programme plus que convaincant?
 
 
Allez je vous laisse, normalement on se retrouve dimanche pour la critique d'un livre lu dans le cadre d'une LC (et oui encore une fois le programme du blog va être chamboulé). Par contre, je suis encore loin de l'avoir fini, donc je vais devoir accélérer tout ça.
 
Passez un bon week-end !

lundi 1 octobre 2012

Mes acquisitions de la semaine #4

Bonjour mes chers lecteurs,
 
Comme je vous l'avais promis sur Facebook, je vous ai publié hier mon avis sur un livre lu dans le cadre du Challenge "Lire sous la contrainte".
 
Et aujourd'hui, je reviens avec mes acquisitions de la semaine puisque cela faisait un petit temps.
 
 
L'autre jour, je suis allée à une brocante, près de chez moi. J'ai pu dénicher 5 livres plutôt pas mal et vraiment pas chers :





- Le rideau déchiré de Jodi Picoult
- La femme de chambre du Titanic de Didier Decoin
- Luna Park de Bret Easton Ellis
- La dame en bleu de Javier Sierra


Et vous n'êtes plus sans savoir que j'aime beaucoup les vieux livres. Alors quand j'ai découvert ce livre de Walter Scott qui date de 1839 et qui coûtait deux euros, j'étais aux anges !










Petit point aussi sur mon challenge 1 mois -> 1000 pages. J'avais envie d'essayer 1500 pages, par contre je me suis inscrite avant de commencer mon boulot, ce qui a pas mal changer la donne.


 
 
Regardons ensemble le résultat :
 
Merci pour les souvenirs : 474 pages
Et si c'était niais? : 212 pages
Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre : 413 pages
(Livre que j'ai lu en partie pour mes élèves, je donnerai le titre plus tard) : 101 pages
J'aimerais tant te retrouver : 115 pages
 
Total = 1315 pages.
 
J'ai donc été proche de la réussite mais pas complètement. Je suis un peu déçue mais vu mon emploi du temps du mois de septembre, ce n'est pas trop mal quand même. Je reparticiperai à ce challenge un peu plus tard !
 
C'est tout pour aujourd'hui. Bisous !
 
 

dimanche 30 septembre 2012

Et si c'était niais? : 3,5/5



"Alors que la rentrée littéraire approche, Christine Anxiot n'a toujours pas remis son manuscrit annuel. Son éditeur déclenche une enquête sur l'inexplicable disparition, mais les enlèvements d'écrivains continuent. Dans les milieux feutrés de l'édition s'engage alors une impitoyable chasse à l'homme de lettres... Pour résoudre l'enquête, il a été fait appel aux plus grandes plumes de la littérature française : Denis-Henri Lévy, Christine Anxiot, Fred Wargas, Marc Levis®, Mélanie Notlong, Pascal Servan, Bernard Werbeux, Jean d'Ormissemon (de la française Académie), Jean-Christophe Rangé, Frédéric Beisbéger et Anna Galvauda." (quatrième de couverture)
 




Cela faisait quelque temps que j'avais ce livre dans ma PAL, mais je n'osais pas trop l'ouvrir, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. C'est donc grâce au challenge de Philippe D ("Lire sous la contrainte", c'est le cas de le dire), que j'ai décidé d'enfin le sortir.
 
L'histoire n'a pas beaucoup de sens, disons même qu'elle n'en a pas du tout, les personnages sont loin d'être attachants... Bref, ce livre ne se lit pas comme un divertissement mais plus comme un jeu d'écriture sur de "grands" auteurs (enfin plutôt des auteurs connus).
 
J'avoue que j'ai beaucoup ri, surtout pour la partie qui concernait Amélie Nothomb. Il est vrai que je n'aime pas trop cet auteur donc dès que je peux rire à ses dépens, je ne me gêne pas, alors peut-être que je ne suis pas très objective. D'ailleurs, le pastiche sur Werber qui est un auteur que j'adore m'a directement moins transcendé, mais bon j'ai quand même rigolé, je ne suis pas mauvaise joueuse non plus. Par contre, quand tu ne connais pas les auteurs, que tu n'as jamais rien lu d'eux, ça a beaucoup moins d'intérêt. Il est difficile de se rendre compte des gros stéréotypes d'écriture d'un auteur quand on n'en a pas fait l'expérience. Donc je pense que ce livre devrait être réservé à ceux qui ont déjà lu des romans de ces écrivains. Il y en a quelques uns que je n'avais jamais lu et ces parties là m'ont  bien moins fait rire.
 
Maintenant au-delà l'humour de ce roman, et quelques réfléxions sur la rentrée littéraire et les écrivains choisis, ce livre n'a pas beaucoup de saveur, du moins à mes yeux. Ce n'est pas le genre de roman que j'aime particulièrement découvrir. Mais je dois quand même avouer que de temps en temps ça ne fait de mal à personne de chercher un peu plus loin qu'une belle et émouvante histoire. Un peu de réflexion et de recul critique, c'est toujours un bon exercice (plutôt sumpathique) qu'il ne faut pas refuser.





vendredi 28 septembre 2012

Challenge "Au service de..."

Bonsoir bonsoir,
 
J'espère que vous vous portez bien?
 
Pour ma part, tout va très bien, à part qu'un très long week-end m'attend, et pourtant vous aurez bien un article dimanche, mais ce ne sera pas le billet des acquisitions, mais la critique d'un livre pour un challenge. (le billet des acquisitions sera pour lundi)
 
 
 
Figurez-vous que l'autre jour, je suis tombée sur un nouveau challenge tip top pour moi, il s'agit d'un challenge organisé par The frenchbooklover.





Le principe est simple : lire ou regarder des documents où les domestiques jouent un rôle important.
 
Je dois vous avouer que dans Downton Abbey, j'ai particulièrement aimé cette relation entre domestiques et maîtres. Alors je n'ai pas pu résister à la tentation !
 
Le challenge dure un an, donc nous aurons jusqu'au 10 septembre 2013 pour le mener à bien.
 
Et je compte m'inscrire dans la catégorie Jane Eyre (oui je l'avoue, un peu pour le nom), donc il me faudra lire entre 10 et 14 documents.
 
En plus, l'auteur du challenge nous offre une bibliographie incroyable qui m'a permis de découvrir pas mal de livres qui m'ont donné l'eau à la bouche. Ca risque d'être très intéressant (à suivre donc...)
 
 
Bon week-end !

mercredi 26 septembre 2012

Le mardi sur son 31 #6

 
Bonsoir les petits loups,
 
Je vous délaisse un peu pour le moment et j'en suis vraiment désolée. Je n'arrive pas encore à bien gérer mon temps entre mon boulot, mes sorties, mes lectures, mes distractions et le blog. Mais j'espère bientôt y arriver !
 
En attendant, voici un extrait de ma lecture du moment. Je lis ce livre dans le cadre d'un de mes nombreux challenges.






"Et puis, deux ans plus tard, nous avons eu un autre enfant, un garçon prénommé Christian, comme le père d'Anne Marie et, soudain, l'appartement que nous adorions devint trop petit, et, soudain, les odeurs qui montaient du Student Prince devinrent trop fortes et nous avons commencé à manger des galettes de pomme de terre dans nos rêves. Un jour, une version moins heureuse, plus fatiguée, de la femme que j'avais épousée trois ans auparavant vint me voir, tandis que Christian hurlait en fond sonore comme un dinosaure ailé luttant contre l'extinction et me dit : "Il nous faut quelque chose de plus grand".
 
 
A bientôt !

mercredi 19 septembre 2012

Une scandaleuse affaire : 3/5

 
 
 
"Le lycée Avery, prestigieuse pension de Nouvelle-Angleterre, est sous le choc depuis la découverte d'un film. Sur cette vidéo, les ébats sexuels de quatre élèves : trois garçons, ivres, et une fille de quatorze ans.
Telle la boîte de Pandore, la cassette, dont le contenu circule bientôt sur internet, va libérer les secrets d'une petite communauté apparemment sans histoire, entre mensonges, adultères, hypocrisies, jalousies, culpabilité...
La machine à broyer médiatique est en marche, n'épargnant personne, ni les adultes, ni les élèves, jusqu'au drame...
À travers la chronique d'un scandale sexuel dans un collège huppé du Vermont, le portrait sombre et sans illusions d'une jeunesse livrée à l'alcoolisme, à la sexualité précoce et à la violence des images. D'une actualité brûlante, un roman coup de poing qui nous met face aux contradictions de notre société." (quatrième de couverture)
 
 
 
 
Je suis un peu dure avec ce livre parce que je ne comprends pas comment un sujet qui aurait pu être aussi intéressant n'est en réalité qu'ennui. Parce que oui, je me suis beaucoup ennuyée à la lecture de ce roman.
 
Je m'explique. L'histoire de départ est simple et directement, on est plongé dans le vif du sujet, puisque le premier chapitre commence sur la découverte par le directeur de l'école d'une vidéo où une jeune fille fait certaines choses (oui parce qu'en plus, elle ne se limite pas à LA chose, mais elle en fait plein d'autres) avec des garçons. D'où le titre Une scandaleuse affaire. Oui, croyez moi c'est scandaleux, surtout quand on connaît l'âge de la fille.
 
Jusque là, tout va bien, mais je trouve que l'auteur s'est un peu perdue dans des considérations inutiles et sans aucun intérêt. J'ai trouvé intéressant de savoir comment les garçons (enfin surtout un) en étaient arrivés là, et ce que j'ai préféré ce sont les témoignages après le scandale. Témoignages d'abord de la fille, mais aussi de sa coloc, d'autres élèves, des garçons concernés, etc. Par contre, j'ai été déçue parce qu'il me semblait que cette partie n'était pas assez développée. Pas un mot sur le moment de la divulgation de la vidéo, or si cela était arrivé dans mon école, ça n'aurait pas autant passé inaperçu (oui, vraiment c'est l'impression que j'ai eu). Et puis pire que tout, c'est le moment où les mères des garçons apprennent l'affaire... ennuyant à souhait autant sur le fond que sur la forme (l'auteur a voulu changer son écriture en fonction des témoins, et cette partie est selon moi, vraiment ratée. Je déteste quand on parle en "vous" pour parler de soi-même).
 
Pour tout vous dire, dès le début, j'ai été emballée, je me suis dit que ce serait passionnant, mais le sujet fut trop mal développé selon moi. Et honnêtement, je n'ai été emballé par aucun des personnages (même pas celui auquel l'auteur voudrait qu'on s'attache, du coup la fin ne m'a pas vraiment touchée), à part peut-être cette fameuse fille sur la vidéo, dont le caractère manipulateur à souhait est vraiment bien dépeint.
 
 
 

mardi 18 septembre 2012

Le mardi sur son 31 #5



Bonjourbonjour,
 
Aujourd'hui c'est le grand retour du Mardi sur son 31.
 
Si si, ne mentez pas, je sais très bien qu'il vous a beaucoup manqué. Je ne voulais pas vous en priver plus longtemps.







"La fille, elle pleurait. Moi aussi. J'avais un énorme désir. La différence entre le phall** et le pén**, c'est que le phall** tu l'as dans la tête. J'ai raccroché. Et puis. J'ai rappelé. Elle m'a reconnue. Elle m'a passé son chef. J'avais envie de le bai*** lui aussi. J'ai dit au chef que j'en avais rien à foutre. Que c'est pas eux qui m'empêcheraient d'écrire. Que j'avais déjà beaucoup écrit. Que j'en demandais beaucoup au lecteur et à Suzanne. Si je voulais. J'ai beaucoup dit. Avant cette imprimante morte. Que j'avais une autre imprimante. Celle de Fabrice. Il me l'avait achetée au Touquet. Il m'avait dit "Qu'est-ce qui te ferait plaisir?" J'ai dit "Une Canon à jet d'encre." Le Darty du Touquet. Fabrice. De belles cou***** poilues, violacées par la mer".
 
 
 
Bon, j'ai un peu censuré le texte. Je me méfie des demandes un peu spéciales sur google ! Ce petit roman, je le lis dans le cadre du challenge "Lire sous la contrainte" que je vous ai présenté vendredi. Je l'ai bientôt fini, vous pourrez donc lire très bientôt mon avis. En gros, je le trouve plutôt intéressant, j'ai pas mal ri en me moquant de l'un ou l'autre écrivain, mais il n'y a aucun attachement (enfin, c'est pas non plus le but du roman).
 
 
A bientôt !

vendredi 14 septembre 2012

Challenge "Lire sous la contrainte"

Bonjour,

J'espère que votre semaine s'est bien passée. Le week-end pointe le bout de son nez et ça, ça fait toujours plaisir !
 
Aujourd'hui, je vous présente un quatrième challenge auquel j'ai décidé de participer. Normalement, c'était le dernier, mais hier je suis tombée sur un challenge que je ne PEUX éviter tellement il me convient. Mais ça, je vous en reparle la semaine prochaine.
 
 
 
 
 
Avec tous les livres de ma PAL, ce n'est pas toujours facile de trouver Le livre, souvent je tire au sort, sauf quand j'ai vraiment envie de lire quelque chose. Alors quand Philippe a proposé de nous faire lire un livre sous la contrainte tous les mois, je me suis dit "Mais quelle bonne idée". Chaque mois, nous recevons un thème, et il nous suffira de chercher dans notre PAL, un livre qui peut rentrer dans "la contrainte".
 
 
Ce mois-ci, la contrainte est :
 
 
 
 
Je dévoilerai sur Facebook, le titre du bouquin que je lis en ce moment pour le challenge. Sinon, rendez-vous dans une semaine ou deux pour la chronique.
 
 
Passez un bon week-end !

mercredi 12 septembre 2012

Merci pour les souvenirs : 4/5


 
"Après un accident qui a bouleversé sa vie et détruit son mariage, Joyce Conway ne doit la vie qu’à une transfusion sanguine. Mais des phénomènes étranges commencent à se produire. Elle se souvient de choses qu’elle n’a pas vécues. Dès lors, Joyce n’aura plus qu’un but : découvrir à tout prix qui lui a donné son sang, dans l’espoir de comprendre ce qui lui arrive. Et retrouver le bel Américain dont elle a fait la connaissance le jour de sa sortie de l’hôpital." (quatrième de couverture)
 
 
 
 
J'avais très envie de relire un Cecelia Ahern après avoir lu P.S: I love you. Tête de Litote a proposé ce roman pour une LC, j'ai donc directement sauté sur l'occasion.
 
Et j'ai bien fait. Ce petit livre très léger m'a beaucoup plu.
 
Une fois de plus (cf. P.S. I love you), le roman s'ouvre sur une perte, une perte qui va un peu bousculer le monde de notre héroïne. Après un accident grave, à la suite duquel elle perd son bébé, Joyce va recevoir une transfusion sanguine. Elle se met alors à se souvenir de choses qui ne lui sont jamais arrivées, à savoir des informations dans des domaines qui étaient auparavant complètement obscurs pour elle, et à parler des langues dont elle connaît à peine l'origine. Bon cette partie, je vous avoue que j'aurais préféré qu'elle soit un peu plus subtile. Le roman est censé être réaliste mais à certains moments, il frôle une frontière que je n'aime pas trop. Lorsque Joyce et Justin sont au restaurant et ont exactement la même conversation au même moment comme s'ils communiquaient d'esprit à esprit, juste parce que le sang de Justin coule dans les veines de Joyce... je trouve ça vraiment limite.
 
Mais bon, à part ça, j'ai été complètement embarquée par l'histoire. J'ai aimé le fait que Joyce avait le pouvoir sur Justin puisse qu'elle en savait bien plus que lui sur leur "histoire" et en jouait. Franchement, au début, j'ai eu un peu peur de l'héroïne. Je pensais qu'elle allait très vite me saouler à larmoyer sur son bébé, etc. Mais je me suis bien trompée. Je l'ai trouvée forte (peut-être même un peu trop?), ce qui est un caractère, chez une héroïne, qui manque un peu trop souvent.
 
Mais le personnage qui a retenu toute mon attention, c'est le père de Joyce. Que vous dire à part que je l'aime comme si c'était mon propre père? Plus sérieusement, je n'avais pas rencontré de personnage aussi attendrissant depuis bien longtemps. Il est drôle (parfois à ses dépens), il est attachant, il est émouvant, il est rempli d'amour pour sa fille, pour sa femme qu'il a perdu depuis quelques années... Leur aventure père - fille est l'énorme point positif de ce roman. Ils m'ont fait éclater de rire avec leurs petites disputes et leur taquinerie, leur moment plus émotif lorsqu'ils se rappellent avec nostalgie de  la mère de Joyce, leur complicité tout simplement que j'ai trouvé magnifique.
 
Quant aux autres personnages, à part Justin qui ne m'a pas spécialement interpellée, ils ont chacun leur petite place dans l'histoire et l'enrichisse : les amies de Joyce, le frère de Justin et sa femme, etc. J'ai vraiment trouvé que Cecelia Ahern savait y faire avec les personnages. Alors oui, je reprendrai volontier rendez-vous avec cette écrivain.
 


A lire aussi, l'avis de Natiora, Tête de Litote et Dawn

 
 
Quatrième lecture !
 
 
473 pages/1500*
 
 
 
* Je me suis inscrite pour la première fois au challenge 1 mois -> 1000 pages. J'ai décidé d'en lire 1500 (c'était avant que je trouve du travail mais je vais quand même essayer ;) !)